Un médicament pour chaque problème

« II ne faut jamais oublier qu’un médicament – c’est d ‘ailleurs l’origine du terme Pharmakon en grec – c’est à la fois le médicament et le poison », déclarait Emmanuel Macron le 4 décembre 2020 (chaîne Brut). Le président de la République appelait ainsi à la prudence face à l’injection de vaccins expérimentaux à ARN messager. On connaît la suite. Pourtant, n’est-ce pas ce principe élémentaire qu’il conviendrait d’inscrire sur les boîtes de médicament ?

En Europe, les médecins français sont ceux qui prescrivent le plus. Alors que d’autres médecins, par exemple aux Pays-Bas ou en Allemagne, le font moins. Toute la chaîne médicale a été capturée par les industriels de la pharmacie, de la recherche à la formation professionnelle des médecins. L’affaire du Mediator a été révélatrice. Les condamnations en justice ont montré que les autorités sanitaires n’avaient pas défendu les intérêts de la population en laissant sur le marché des produits dangereux. Il faut aller vers une sobriété médicamenteuse. « Que ton aliment soit ton médicament », comme le dit une phrase attribuée à Hippocrate. Plus ça va, plus on a renverse sa sentence. Elle se transforme en : « Que ton médicament devienne ton aliment. » La nourriture ultra-transformée et imprégnée d’additifs chimiques toxiques fait disparaître les nutriments naturels qui sont bons pour la santé.

J’explique dans mon livre que nous en arrivons à vivre dans une soupe chimique. On retrouve des micro- plastiques jusqu’au fin fond de l’Himalaya, dans les rivières des Pyrénées ou dans les parcs naturels en Thaïlande. Y compris dans des animaux comme les boas. Les molécules se répandent partout. Déjà en 1962, le best-seller de la biologiste américaine Rachel Carson Printemps silencieux dénonçait ce problème. Elle affirmait que nous étions à la croisée des chemins et qu’il ne fallait pas choisir la voie la plus facile, mais choisir la voie la plus difficile : celle qui consiste à arrêter la pollution chimique. Malheureusement, nous continuons à faire fausse route.

Revenons au Covid car c’est fondamental. Lorsqu’il est apparu, la première recommandation a été de prendre du Doliprane. Cela comportait le risque d’aggraver la maladie. La responsabilité des autorités sanitaires est flagrante. Ensuite, les soi-disant vaccins sont en fait de la thérapie génique, c’est clair et net. Les comptes-rendus financiers de Moderna aux actionnaires, qu’ils font à la SEC, l’organe de sécurité de la bourse à New York, disent très clairement que leur vaccin à ARN modifié sont classés dans la catégorie thérapie génique par la FDA, la Food and Drug Administration (l’Agence américaine du médicament et de l’alimentation). C’est pour cela que j’alerte les écologistes : quand on est « bio », et que l’on fait attention à ne pas mettre des OGM dans son assiette, on doit aussi faire en sorte de ne pas injecter ce type de produit dans son organisme. Apparemment certains écologistes n’en sont pas informés.

Extrait d’un entretien de Corinne Lalo (Le grand désordre hormonal) dans le journal La Décroissance de décembre 2024.

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