Pourquoi vous devriez vous informer autrement ? La réponse dans cette vidéo.
Les high-tech sont les énnemies de la prospérité partagée
Dons leur ouvrage Power and Progress, les économistes Daron Acemoglu et Simon Johnson (prix Nobel d’économie 2024) analysent les effets sociaux des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.
Ils révèlent que la « révolution numérique » n’a pas enrichi la société, mais a, plutôt, accentué les inégalités. Depuis les années 1980, la Tech profite aux l % les plus riches, qui capturent la majeure partie de la richesse créée par l’informatique. Ainsi, l’automatisation aurait principalement permis de réduire les coûts salariaux et d’affaiblir les syndicats, aggravant la précarité des ouvriers.
Ils dénoncent aussi le mantra de la Tech (développer des technologies de rupture qui disruptent les modèles anciens). Selon leurs chiffres, les Technologies numériques n’ont pas entraîné d’augmentation significative de la productivité. L’IA, en particulier,
se limite à des tâches simples, qui n’améliorent pas réellement les performances économiques, mois permettent simplement de détruire des emplois déjà précaires.worker friendly techs au service des travailleurs. Ils plaident pour une régulation des high-Tech, pour protéger la démocratie et les droits des travailleurs, notamment en taxant le capital et en créant des syndicats des données. Enfin, ils appellent à un activisme pour contrer l’influence des grandes entreprises technologiques et promouvoir des innovations inclusives, notamment dans les énergies renouvelables, afin d’assurer une croissance plus équitable et durable. L’avenir de la Tech est low !
Article dans Low tech journal de mars 2025.